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Édifice Amable-Bélanger: une vision commune du conseil de la MRC

Présentation

Si ce symbole de l’histoire manufacturière de la région de Montmagny revit, c’est grâce à la mobilisation de toute une région qui, lors de la fermeture de Whirlpool en 2004, s’est retroussé les manches et a mis l’énergie et les efforts nécessaires pour se prendre en main et renverser la situation.

Le Conseil de la MRC de Montmagny avait à coeur de mettre en valeur le patrimoine architectural de cet ancien fleuron de l’économie régionale.

C’est sur l’appui unanime et constant du conseil des maires que la direction de la MRC a pu compter tout au long de l’élaboration et de la réalisation du projet de réhabilitation du bloc D afin d’y regrouper les organismes oeuvrant au développement, à la préservation et à la promotion du milieu.

Plus de deux années de planification et de travaux auront ainsi été nécessaires pour concrétiser le projet, voire le rêve, de faire revivre cette grande institution magnymontoise.

Amable Bélanger (1846-1919), fondeur, manufacturier, homme d’affaires

Né à Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud le 8 septembre 1846, Amable Bélanger fait l’apprentissage du métier de fondeur à Lévis chez Carrier & Lainé. En 1867, il revient dans son village natal pour y ouvrir sa boutique où il produit des charrues et des chaudrons pour un chiffre d’affaires de 1 000 $. Il installe son usine à Montmagny en 1872. Deux ans plus tard, il épouse Marie-Louise Catelier de Saint-Gervais. Le couple eut quatre enfants.

Très impliqué dans le développement de la ville, il devient actionnaire de la Compagnie manufacturière et électrique de Montmagny de 1894 à 1901, puis membre du bureau de direction de la Compagnie industrielle de Montmagny. Il occupe également le poste vice-président de la Montmagny Light And Pulp Company de 1901 à 1906. En 1907, il se présente comme échevin, sans succès. Il devint, en 1912, le premier président de la Chambre de commerce de Montmagny.

Son entreprise connaît un essor considérable à partir du début du XXe siècle. En 1914, après la mort de son fils à qui il avait confié la direction de l’entreprise, il vend la compagnie qui sera désormais connue sous le nom de A. Bélanger Limitée. Celle-ci oriente sa production vers le poêle de telle sorte qu’en 1950, 95 % des articles produits chez A. Bélanger Limitée sont des poêles ou des cuisinières. Elle est alors l’un des principaux chefs de file dans ce domaine.

Amable Bélanger décède à Montmagny le 22 septembre 1919, à l’âge de 73 ans.

Philippe Béchard (1885-1948), digne successeur d’Amable Bélanger

Natif de Québec, Philippe Béchard entre à l’emploi de la fonderie A. Bélanger en juillet 1913 comme gérant-comptable. Un an plus tard, il en devient l’un des associés lors de la vente de la compagnie. Il rachètera graduellement les parts des trois autres actionnaires pour devenir, en 1920, l’unique propriétaire et le président-gérant général de A. Bélanger Limitée.

Successeur d’Amable Bélanger, Philippe Béchard conduit avec brio la destinée de l’entreprise A. Bélanger jusqu’en 1945, année où il déménage à Québec et prend une retraite prématurée pour des raisons de santé. Lors d’un bilan financier réalisé en 1947, il déclare que le chiffre d’affaires de la compagnie A. Bélanger Limitée a été multiplié par dix depuis sa fondation en 1914, de même que le nombre d’employés qui est passé de 50 à 500. C’est à lui que l’on doit l’ouverture de nombreux magasins de vente au détail spécialisés dans la vente d’appareils ménagers.

Homme d’affaires très impliqué au sein de la communauté magnymontoise, Philippe Béchard est emporté par une crise cardiaque le 16 juin 1948, à l’âge de 63 ans.

Saviez-vous que « Maman Plouffe avait un beau poêle Bélanger »?

Maman Plouffe et son « beau poêle Bélanger! ». Cette publicité à elle seule aurait assuré à l’entreprise de Montmagny une bonne part de sa réussite.

Source : Le Québec, une histoire de famille, généalogie des Bélanger.

La deuxième vie de l’Édifice Amable-Bélanger

Le mur qui parle, le mur qui écoute

« Le porte-voix est un instrument destiné à diriger et à amplifier le son de la voix, au sommet duquel se trouve l’embouchure suivie d’un pavillon évasé en forme de cône.  Lorsqu’on parle, une onde sonore se propage, et plus le temps s’écoule, plus le périmètre de la sphère engendré par le son créé augmente.  L’énergie sonore de départ est obligée de se répartir de façon égale dans tous les sens. »

« Porte-voix:  Instrument à double voie, diffuseur et écouteur.  Interprétation esthétique du dessin de cette forme en profil de triangle… initiation d’un passage allant du petit au grand et inversement du grand au petit… symbolise abstraitement l’idée d’un message transporté dans les deux sens, originant de cet édifice vers la rue et de la rue vers l’édifice.»

« La forme des éléments empruntés au gramophone du début du siècle ne nous ramène-t-elle pas à la même époque de l’effervescence industrielle de cette ville tout en étant un élément actuel utilisé comme symbole de communication. »

Formalisation de la fonction sociale d’un organisme comme une Municipalité régionale de comté en même temps que symbole d’une école de musique.

La parole à la mémoire des ouvriers et de ceux qui y auront longuement travaillé.

Un projet qui intègre l’ensemble du bâtiment, léger, étalé.

Une envolée en un mouvement rapide à la dimension du mur, des murs sur 270 degrés, balisant deux rues.

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